mercredi 25 mars 2009

Qui verra, de ses yeux d'enfant, un éclat de roc comme un diamant ?

Aujourd'hui, j'ai envie d'écrire. Ce qui est amusant, c'est que je n'ai aucune idée du nombre de lecteur que j'ai et, pour être encore plus franc, je ne sais même pas si je possède un seul lecteur ! Moi-même je ne me relis guère... A quoi sert donc ce blog, si ce n'est à ce que je m'épanche ? Sans lecteur, a-t-il une raison d'exister ? Se suffit-il à lui-même ? Questions sans réponse (sauf si toi, lecteur de mon cœur, tu décides d'en donner une).

Sans transition, je me lance sur un sujet comme un autre, inspiré de quelques lectures récentes. Je me rends compte que je ressemble à une incongruité du monde gay. Je ne colle pas aux descriptions que je lis sur le style de vie des homos. Je ne vais dans le "milieu" que rarement et pour me sentir parmi mes semblables, sans y rester outre mesure ni entrer en contact avec qui que ce soit (cet élan vers mon américain Ney était tout à fait inédit). Je n'ai que quatre contacts gays, dont mon premier amour parti en Asie et un ex d'origine insolite. Je n'ai jamais fait de rencontre par le biais du net. Je ne suis d'ailleurs sur aucun site de rencontre. Je ne supporte pas la féminisation des hommes (celui qui me parle de ma chatte ne gagnera que mon mépris le plus hautain : s'il n'est pas capable de se rendre compte que je n'en ai pas, il ne mérite pas mieux). Je ne repousse pas la sensibilité, au contraire, mais les folles me font horreur et les hommes à voix perchée m'exaspèrent. Je vais de temps en temps au sauna de manière totalement assumée, autant pour le cul que pour l'infrastructure : le sauna et le hammam. Vous comprendrez dès lors mon aversion pour le Sun City : il y a tellement de mecs qui rentrent dans le hammam AVEC leur serviette qu'en un clin d'œil, toute la vapeur d'eau est aspirée et la salle devient plus sèche que le sauna (qui atteint difficilement les 30 degrés à force de voir entrer et sortir les gens). Je ne suis pas un malade de fringues. Quand je suis contrarié, je jeune plutôt que de manger. Je ne me soucis pas de savoir mon tour de taille quand arrive le printemps (j'avoue ne pas en avoir besoin...). Je ne me torture pas en essayant de disséquer les pensées des autres (sauf pour m'amuser... et je rie beaucoup). Je vie correctement mon célibat et ne suis pas en recherche active d'un boulet (bien qu'un boulet à moi me ferait très plaisir).

Au moins ai-je une satisfaction : je suis sûr de ne pas me tromper quand il s'agit de décider si je suis sûr d'être vraiment gay.

Bon, tout ça n'avait aucun intérêt, je vous l'accorde... mais vous étiez prévenus !!! Et puis, j'ai un peu le sentiment de dire que tous les gays ne sont pas tous pareils. Il y en a des différents. Au moins un. Merde, c'est moi.

Aucun intérêt. Vraiment aucun. C'est parfait !

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