jeudi 23 juillet 2009

Les homos en sous-vêtement attraperont la grippe A

Hier soir, je suis allé au théâtre.

Titre de la pièce : Les homos préfèrent les blondesla Grande Comédie, Paris). Je suis obligé de préciser que je suis extrêmement critique par rapport à ce que je vais voir, que ce soit du théâtre ou du cinéma. Voici donc mon jugement : comédie amusante et réussie qui arrache plusieurs éclats de rire. Cependant, je dois ajouter que, personnellement, je n'ai jamais réussi à entrer dans la pièce, peut-être parce que je trouvais la situation "exagérée". Encore une fois, ce point ne concerne que moi, mes amis n'ayant pas eu cette difficulté. Il est aussi notable que la pièce va dépasser les 800 représentations, ce qui est relativement rare et qui indique la bonne qualité du texte et de sa représentation. Bref, voici une occasion de passer une soirée agréable.

Dans cette pièce, il est tout à fait remarquable que, d'après moi, seul l'acteur interprète de Cosmos était crédible dans son homosexualité mais c'était aussi le seul mec hétéro de la troupe !!! Du coup, il devient intéressant de se demander s'il n'est pas plus facile et réussi de jouer un personnage qui ne nous ressemble pas ou dans lequel on ne se reconnaît pas. En tout cas, je suis tout à fait désolé de savoir qu'il était hétéro car je ne suis pas resté indifférent à son charme. Vraiment, dommage...

J'en profite pour glisser une parenthèse : Cosmos, je te présente avec humilité vingt-neuf excuses pour ma maladresse innocente. Ce sera un plaisir que de te revoir.

Voila, c'est fait. Les chances pour qu'il lise ces lignes est infime mais s'il le fait, je serai plus serein.



Contre tous les pourfendeurs du jockstrap, je confirme un précédent post : non seulement je trouve ça très confortable mais aussi très sexy. Voila, fallait que je le dise.




Et je finis sur un sujet au combien d'actualité. Non, je ne crierai pas ma joie de voir Miss Boutin quitter le Parlement. Non, je ne publierai pas de photo de Berlusconi à poil. Non, l'HADOPI n'est pas morte mais elle va au bûcher. Non, vous ne passerez pas. Le sujet d'actualité si brûlant, c'est bien sûr la fameuse Grippe A qui va tous nous tuer (ou au moins 50% d'entre nous, ce qui devrait faire chuter drastiquement les côtes de fréquentation de ce blog). Avec une petite recherche wikipedia, j'ai trouvé une photo du masque que l'on pourrait porter pour se protéger du virus (modèle FFP2). Je vous laisse commenter l'image, je rie trop pour le faire moi-même...

NB : la grippe peut aussi atteindre les volailles, canards compris.


jeudi 16 juillet 2009

Quand les rêves vous font mal...

Cette nuit, j'ai fait un rêve qui m'a bouleversé.

J'étais dans un aéroport, un peu du type de Roissy avec son gigantesque hall étiré, couleur bois. Sauf que j'étais quelque part à l'autre bout de la terre, dans des iles paradisiaques, et que je voulais revenir en France. C'est sans surprise que j'ai vu que mon vol Air France avait été annulé et qu'il fallait attendre que le suivant arrive pour monter dedans.

J'étais accompagné. Je ne sais pas très bien par qui mais il me semble que c'était une femme. Une amie. Elle se laissait guider, j'étais le meneur et nous étions en vacances. A un moment, on s'assoit de fatigue mais ce n'est pas mon genre de rester inactif sans savoir quand l'avion partira. Je me relève donc et commence à marcher vers l'écran d'affichage... en lui demandant de surveiller les enfants.

Je les connais, les enfants. Tous les mêmes : en voila deux qui bondissent vers moi, venus de nul part mais qui étaient avec nous pourtant. Ils me serrent chacun une main pour m'accompagner et je les vois rieurs, et je les vois heureux, et je sais que ce sont les miens, avec cette femme. Et je sais qu'ils sont mes enfants et que je les aime infiniment et que je suis heureux car ils sont avec moi. Car ils sont, tout simplement.

C'est à ce moment que ma radio s'est allumée pour me réveiller, au même moment où cette chanson a commencée (merci France Inter...) :

http://www.deezer.com/track/1154095

La Chanson pour Pierrot de Renaud...

J'ai eu une sorte de plancher cardiaque qui s'est effondré aussi sec.

Et je dois ajouter à mes regrets pour mon ami marié et si loin de moi le souvenir amère de mes enfants perdus à jamais.

Je crois que cette semaine, je vais encore être amputé sentimentalement...

Je suis fataliste, une larme glisse sur mon cœur.

mercredi 15 juillet 2009

Mariage au soleil

Chouette week end, bien que d’une chaleur écrasante. C’est bien sûr dans le sud que je me suis rendu. J’entends encore un ami me dire qu’il fait aussi très beau en Bretagne… c’est que le climat, là-bas, est à l’image du drapeau régional : noir ou blanc,mais à dominante noire, c'est un fait ! Un peu de raison ne pourra jamais mener nulle part ailleurs que dans le grand sud et c’est Massalia qui m’a accueilli pour l’occasion.

Massalia, ça sonne bien, n’est-ce pas ? On y entend le soleil qui taquine les cigales, l’huile d’olive dans d’antiques jarres romaines, l’odeur des herbes de provence et du thym qui nous chatouille les narines… Que nenni ! Massalia est devenue Marseille et, pardonnez-moi pour cet affront lourdement pesé, Marseille aura du mal à avoir une consonance aux reflets aussi sales que le sont ses rues délavées !!! C’est crade ! Quand je pense que les étrangers trouvent que Paris est une ville peu propre, j’ai soudainement peur pour la vie de ceux qui oseraient s’aventurer jusqu’à la cité phocéenne. Ceci dit, on décèle un certain effort pour embellir la ville et pour la mettre en valeur. C’est tout à fait louable. Je suggère auparavant de nettoyer les rues plus d’une fois par semaine, c’est assez utile en général.

Je cesse de cracher mon venin parisien sur la ville ennemie – toutefois, notez que ces remarques ne sauraient souffrir d’un manque d’objectivité lié à une quelconque domination sportive de qui que ce soit, ma ferveur de supporter avoisinant le zéro absolu. Non, je cesse mes critiques car, aussi bien que les rues sont sales, j’ai également trouvé l’endroit le plus propre de la ville. Enfin, je crois. Il s’agit du sauna XY. Pas grand-chose à dire sur le lieu en question en fait, mis à part que j’étais fatigué et que je voulais me détendre. Or je l’ai déjà dit, ce me semble, que le sauna comme le hammam sont d’excellentes sources de calme, de repos et de relaxation. Il se trouve que j’ai aussi trouvé un masseur, kiné et ostéopathe de son état, et je dois admettre que l’instant était divin. Je voulais me détendre, j’ai été soigné. Il parait que je dois aussi changer de chaussures, redresser le dossier de mon siège de bureau et aller chaque semaine à la piscine… PAN, dans les dents ! Tout un mode de vie dénoncé en deux minutes, l’efficacité s’invite chez le romantisme. Ça ne s'invente pas.

Je ne m’étendrai pas sur le reste de ces beaux jours si ce n’est pour dire (oh la belle prétérition que voila…) qu’un petit tour de voilier vers Porquerolles ne se refuse jamais et que j’ai assisté lundi à un mariage de qualité. Il y avait tout ce qui est nécessaire à une journée réussie : un temps magnifique (et d’ailleurs terriblement chaud, pauvres mariés…), des détails traditionnels à se tirer une balle dans la tête, des petites anecdotes qui salent le moment (les mariés ont échangé des triples-anneaux emboîtés faits d’or blanc, jaune et rose avec, dans chaque anneau, le nom de leur nouvelle moitié, leur propre nom et dans le dernier… Jésus. Mariage protestant oblige ! Et puis, ça allait sans doute de paire avec le morceau de rock du plus pur style interprété au temple et dont les paroles ressemblait à peu près à ceci : « Jésus est mon sauveur, il est mort pour moi, Dieu est grand par Jésus, il sera toujours là pour moi, ouhhouuuhouhhhh…. ». Inimitable. C’est la minute évangéliste : je vous conseille d’aller faire un tour dans un temple un dimanche matin, ça vaut le détour…

Il est maintenant temps de revenir à la vraie vie, celle dont le ciel est gris et le métro bondé (ceci est une petite vengeance par procuration pour tous les bretons de la terre…). Peu m’importe la charge supportées par les vers métalliques de la capitale ou la couleur du ciel de mon bassin, la vie ne cesse pas de me plaire.

A un détail près : ce mariage m’a plombé de regrets. Le regret de ne pas voir mon ami davantage, lui à qui je tiens tant. Et le regret de ne jamais avoir pu réellement communiquer avec lui. Un échec, une blessure, une cicatrice à nouveau ouverte. Des souvenirs pas prêts d'être oubliés.

vendredi 10 juillet 2009

Petite vidéo pour passer le temps

Les jours passent et se ressemblent. Afin de ne pas disparaitre complètement, je vous fait un salut furtif agrémenté d'une vingtaine de secondes de sourire. Je vous fait confiance pour aller chercher les autres opus de la série si ça vous plait.

La prochaine fois, j'espère que je serai plus prolixe. Le mariage protestant d'un de mes amis pourrait bien me mettre en verve, à ce propos...

Bonnes vacances aux chanceux, bon week end pour les autres !


lundi 6 juillet 2009

Extinction du feu

Ça faisait deux semaines. Deux petites semaines que nous étions ensemble. Et ça faisait deux semaines que j'avais de moins en moins envie de prolonger l'aventure. Ce soir, ce que j'avais à faire a été fait. Par chance, il a très bien pris mon annonce, ce qui m'a évité d'être trop embarrassé.

Pourquoi ça ne fonctionnait pas ? C'est une bonne question. La raison, c'est que j'ai vécu cette expérience comme si j'avais un énorme boulet au pied. Comme si je devais rendre des comptes à quelqu'un. Comme si j'étais débiteur de quelqu'un. Je ne dois rien à personne. Je veux pouvoir faire ce que je veux de moi. Je veux être en accord avec moi-même et pas avec les idées d'un autre.


Le corollaire de cette constatation est étrange : il sous-tend que je ne veux pas être en couple, qui que pourrait être le prétendant. C'est une nouveauté pour moi. Et ça remet pas mal de choses en question...