mercredi 27 janvier 2010

YYYYYYYYAAAAAAAAAAHHHH !!!!!

Tous mes tests de dépistage sont négatifs : VIH, Hépatites A-B-C et Syphilis !

Je suis quand même obligé d'avouer que je n'en menais pas large, en allant à l'hôpital. Genre mal de ventre et bouffées de chaleur. Dans mon malaise j'ai eu de la chance : une heure d'attente, seulement, pour me monter le bourrichon !

Je suis finalement entré dans le cabinet du médecin qui n'est pas tombé de la dernière pluie et qui m'a annoncé, dès la porte refermé, que tous les tests étaient négatifs. Je me demande bien pourquoi c'est juste après que mon cœur a commencé à battre de manière irraisonnée...

Bref, les nouvelles sont excellentes, ça apaise !




(Le pianiste, c'est pour le plaisir des yeux)

jeudi 21 janvier 2010

Un p'tit test mon bon m'sieur ?

Après 2 mois de vie à deux (mais pas trop, mais quand même), l'excitation devient telle que la mémoire défaille. Il devient de plus en plus difficile de briser l'élan libidinale par la pensée d'un bout de plastique pourtant si crucial, j'ai nommé : le préservatif. Le risque allant croissant, il était temps d'aller faire un test de contrôle. Oui mais voila : je suis bélonéphobe !

La bélonéphobie, mot (inconnu du correcteur orthographique de ce blog), correspond à l'appréhension angoissante de toucher des épingles ou des aiguilles. En gros, dès qu'on me pique où que je vois une seringue s'enfoncer dans une chaire, je m'évanouis. La dernière fois qu'on m'a fait une prise de sang, je suis tombé dans les pommes deux fois, coup sur coup. Faire un test VIH s'apparente donc pour moi à une véritable épreuve.

Quand je suis arrivé à l'hôpital, et malgré les quatre barres chocolatées que je venais de m'enfiler pour faire grimper en flèche mon taux de sucre dans le sang (je commence à maîtriser deux-trois trucs pour tenter de résister à l'inconscience), je tremblais. De peur, naturellement. Je m'attendais à ce qu'il y ait du monde - on m'avais relaté que l'on trouve en salle d'attente des travestis de toute espèce dont l'abonnement au service de dépistage et la raison de cette fréquentation soutenue ne sont des secrets pour personne... mais non, pas un chat. Et ce constat d'augmenter mon appréhension : le moment de la piqûre se rapprochait d'autant.

Pour ceux qui ne sont jamais allé faire de test comme c'était le cas pour moi, une première dame m'a accueilli à l'entrée pour me donner mon numéro anonyme et un questionnaire avec les questions auxquelles tout le monde s'attend : avez-vous donner votre sang dernièrement, combien avez-vous eu de partenaire l'année dernière, avez-vous des pratiques à risque, etc. A peine ais-je eu le temps de le remplir que le médecin a appelé mon numéro. Dans son cabinet, une autre série de questions plus complètes dont la première est : quelles est votre orientation sexuelle. Étrangement, je n'ai pas de problème avec ça, j'assume totalement, mais j'ai eu un étrange sentiment en m'entendant dire avec un brin de fierté "gay !" alors qu'il ne m'avait proposé que la réponse "hétéro". C'était la première fois que je le disais devant quelqu'un de manière frontale, ostensible et même revendicatrice. Je suis mûr pour le combat associatif, je crois...

C'est à ce moment qu'est tombé le verdict que j'espérais éviter au maximum : ne sachant plus si je suis vacciné contre les hépatites, elles devaient toutes être contrôlées. Oui mais un contrôle supplémentaire, c'est un tube de sang prélevé en plus !!! Maxi-merde. Je n'ai jamais regardé le matériel (pour cause) mais je sais que la même aiguille plantée dans la veine peut servir à tirer plusieurs tubes de sang sans avoir à la ressortir à chaque fois. C'est toujours autant de trous en moins dans mon bras mais les vibrations provoquées par le changement de tube sur l'aiguille ont un effet ravageur quand il s'agit de me retenir dans le monde conscient. Là, ce sera Hépatite A, Hépatite B, Syphilis et VIH. Je n'ai pas compris si l'Hépatite C allait intégrer le lot mais déjà c'était trop.

Enfin, direction l'infirmerie. L'infirmière avait déjà été prévenue de ma faiblesse, ce qui ne m'a pas empêcher d'en remettre une couche. J'ai donc finis en deux minutes sur un siège en position totalement allongée, les yeux fermés, en pure respiration abdominale, en train de me chanter une chanson-ritournelle dans la tête pour me fixer sur quelque chose d'autre que - aie - mon bras, avec un solapin humide et frais sur le font, la fenêtre totalement ouverte : le malaise s'accompagne toujours d'une montée de température corporelle (un autre truc que j'ai assimilé par expérience). Et là, le miracle. Ça a duré approximativement 10 secondes. 10 Secondes pour 4 tubes !!! L'infirmière a lancé un joyeux "c'est fini !" que je n'ai même pas cru : je pensais qu'elle allait passer au deuxième tube ! Quasiment rien senti, je me suis relevé presque tout de suite (mais pas trop vite, inutile de tenter le diable) et, mis à part mon bras piqué que je n'ai pas oser plier de la soirée de peur de sentir une douleur réminiscente, j'étais frais comme un gardon.

Je peux donc considérer que je suis à présent un homme et cette nouvelle fierté méritait bien un billet (même si vous, vous vous en foutez sans doute) !

Youpi !


Prochaine étape : les résultats. Pourvu que je tombe sur un deuxième youpi...

lundi 11 janvier 2010

Futur en cours de pourrissement

Je n’ai guère envie d’écrire en ce moment, quoi que j’aie des choses à vous raconter (à commencer par celui qui a fait sa place à coté de moi depuis un peu plus d’un mois). Je n’ai guère d’envie mais la nausée est trop forte pour que je me taise. Alors en pagaille je cite :

1/ HADOPI la Lamentable et ses sous-fifres incapables. Ces simples d’esprit ont réussi à pirater illégalement une police de caractères de France Télécom sans autorisation !!! Comme je le lisais sur le net, bientôt HADOPI devra s’envoyer un mail d’avertissement, une lettre recommandée et, pourquoi pas, demander à une autorité judiciaire la coupure de sa connexion internet !!! Pitoyable ! Rappelez-moi juste le coût de l’opération, histoire que ceux qui mangent aux Restos du Cœur aient l’occasion d’un sourire maladif...

2/ Sieur Sarko parlent maintenant de filtrage d’internet. Bien sûr c’était plus ou moins suggéré à mots couverts mais là, le leader a jeté le mot à la foule. Le filtrage d’internet, qu’est-ce que cela peut nous évoquer d’autre que la politique chinoise actuelle ? J’exècre celui qui veut écraser la population pour la contrôler entièrement. J’exècre le tyran comme celui qui lui prépare le lit pour qu’il s’y étende durablement.

3/ La République vend ses joyaux. Ah, la belle affaire ! L’UMP vend les joyaux de la République, cela me semble être une déclaration terriblement plus exacte. Les palais parisiens seront bientôt privés. Les plus beaux monuments qui devraient être la propriété de tous seront aux mains des riches. Les privilèges sont de retour, certes pas légitimés par un homme royal mais par le dieu Argent. Nous perdons nos valeurs, nous perdons nos symboles, nous perdons nos fiertés, nous sommes aigris, nous n’avons plus d’espoir, nous sommes un troupeau qui baisse la tête et accepte les coups sans répliquer. Je ne crois plus en la République. C’est un idéal magnifique mais il nous a quitté (ou va le faire sous peu, d’ici la prochaine réforme de la justice et la suppression des juges d’instruction par exemple). L’Argent a gagné. Dans ce monde, mieux vaut être riche et bien entouré. Mieux vaut ne pas fréquenter les loosers, les perdants, les petits, les humbles, les humains. Et il faudra que je m’y emplois...

vendredi 1 janvier 2010

Ca y est !

BONNE ANNEE A TOUS !!!

Enfin, je vous la souhaite réussie... si c'est possible...