vendredi 13 mars 2009

L'imaginaire sans limite

J'ai lu il y a peu quelques articles sur Wikipédia. Je passe beaucoup de temps sur ce site, à naviguer de page en page, avide de nouvelles informations saugrenues, surprenantes, sensationnelles, subtiles, sulfureuses, savantes, scientifiques, etc. J'ai donc consulté les articles se référents aux tsars et tsarines de 1600 à 1917, aux grandes batailles navales de l'histoire, au voyage hors-corps, à la schizophrénie, à l'empire romain, au crochetage de serrure (si vous pouviez me voir dans mon bureau, en train d'essayer d'ouvrir une porte non verrouillée avec un fil de fer, c'est... original !), etc.

Je suis aussi passé sur le thème "Torture". Je vous épargne les liens vers le Marquis de Sade ou le bondage, je ne risque pas de vous apprendre grand chose. Par contre, il y a quelques méthodes de torture dont je n'avais jamais entendu parler et qui m'ont énormément surpris. Ça vaut le détour...

Pour les âmes sensibles, il vaut mieux ne pas poursuivre la lecture de ce post. Vous êtes prévenu.

Je ne vous parlerai pas de la Vierge de fer, sarcophage à pointes dans lequel on perçait les victimes jusqu'à ce qu'elle se vident entièrement de leur sang, ni du fauteuil à pointes de l'inquisition qui fonctionne sur le même principe, ni encore du pal (qui devait tout de même être introduit par le rectum pour ressortir par la bouche, pour être bien pratiqué). Je ne vous dirai rien sur la poire d'angoisse, sorte de boule métallique qui peut se dilater dans un orifice (comme la bouche pour faire taire les cris désagréables pour le bourreau). Je passerai sous silence l'écorchement qui consiste à supplicier quelqu'un en lui enlevant la peau. Pas un mot sur le supplice chinois et ses 8 couteaux pour évider les seins, entailler les biceps et les cuisses, couper les coudes et les genoux et enfin trancher la tête.

Non, je préfère vous parler du scaphisme. Le mot semble très philosophique et on va se rendre compte que la victime a effectivement le temps de réfléchir au sens de la vie...

Mithridate est un homme qui a exécuté le frère ennemi du roi de Perse Artaxerxès II. Le roi, vert de rage qu'on lui ait retiré ce fait d'arme (même pas content qu'on lui rende service, le vieux !), le condamne. Moyen de mise à mort : le scaphisme. L'imaginaire humain est sans borne, accrochez-vous on y va... La victime est enfermée, assise dans un tonneau dont il ne dépasse que les pieds, les mains et la tête. Ça commence plutôt bien puisqu'il est question de donner à manger au supplicié (voir de le gaver). Si la victime refuse, on est autorisé à lui planter des alênes (les tournevis d'autrefois) dans les yeux. En tirant vers le haut, ça ouvre la bouche... Une fois que la victime a bien mangé, on lui donne à boire du miel délayé avec du lait. Si ça coule sur le visage, c'est intéressant, ça aide à pourrir et à attirer les mouches. Pendant ce temps, la victime au ventre bien rempli voit le besoin de se soulager pour des raisons fort naturelles que nous connaissons tous. Elle n'a pas d'autre choix que de le faire dans son tonneau. Les Excréments venant à pourrir, les vers se développent dedans et rongent la victime jusqu'à ce que mort s'en suive. Le pauvre Mithridate survécu 17 jours à ce traitement avant de rendre l'âme.

M'enfin, on aurait quand même pu l'attacher à un poteau et l'enduire de miel pour qu'il meurt des piqures d'abeilles et de moustiques, comme les autres. Ça aurait fait gagner du temps à tout le monde...

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