lundi 21 septembre 2009

Sous les douces couleurs sablées, l'open space m'a tuer

Je reviens de la féria des vendanges de Nîmes. Cette fois, j’ai pu assister à une corrida tout ce qu’on fait de plus classique. C’était… classique. Un coup de cœur tout de même pour le taureau qui avait une remarquable robe couleur sable. Au premier abord, ça surprend quand on s’attend à voir une montagne de muscles aussi noire que la nuit. Et puis, finalement, cette couleur qui oscille entre le fauve et le sédiment a tout pour charmer… Pour le reste, rien de très remarquable.

Je dois tout de même attirer votre attention sur un livre que j’ai acheté pour le voyage, un petit peu au hasard. Un petit peu mais pas tant que ça. Écrit par Alexandre des Isnards et Thomas Zuber, l’Open Space m’a tuer est une œuvre d’un style littéraire tout à fait limité mais pourtant d’une richesse remarquable. Messieurs Alexandre et Thomas sont deux ingénieurs issu de l’univers de la pub, l’informatique, la communication et tous ces métiers dits du «consulting». Ils en sont issu mais il n'en gardent pas un très bon souvenir et tiennent à nous faire savoir pourquoi. Le meilleur moyen : décrire le quotidien de milliers de cadres en France qui ne sont cadres de rien mais qui payent bien de leur temps et de leur santé pour... rien !

Ce qui est percutant, dans ce bouquin, c’est que j’ai retrouvé au mot près ma vie professionnelle dans plusieurs chapitres et que je ne me suis jamais senti étranger à l'ensemble des propos tenus. D’aucuns diraient que c’est très mauvais signe, ce en quoi ils n’auraient pas tord, mais ça m’a aussi permis de prendre pas mal de recul par rapport à ma situation personnelle (ce qui signifie que j'ai sollicité un entretien avec ma supérieure dès le lendemain et que j'ai poussé une gueulante bien placée et qui portera ses fruits youpi !).

Quoi qu’il en soit, je vous conseille très vivement ce livre parce que 1/ il est bon marché et il est vite lu donc ça ne vous coûte pas grand-chose (argument pour les réticents de la prose sur cellulose) ; 2/ il est véridique et vous permettra de vivre en 3 heures la vie de n’importe quel informaticien ou consultant (et ce n'est pas votre rêve, ça ?!?) ; 3/ l’humour noir et le cynisme bien maitrisés sont toujours délectables (d’ailleurs, à ce propos, je vous suggère aussi d’aller sur le site de l’Educator que je viens de découvrir… mon dieu que je l'aime) ; 4/ une prise de conscience n’est jamais superflue. Bref, foncez, ça vaut le coup !

Je ne sais trop quand j’aurai à nouveau un moment pour écrire, mon temps est très pris en ce moment (lisez l'Open space m'a tuer, vous comprendrez). Cependant, afin de vous lancer sur un début de semaine plein de pouffades et d’éclats de rire (attention aux yeux, ça pique), je vous propose un petit extrait de temps de cerveau disponible auquel je n’adhère en rien en général mais qui, pour cette fois, a le mérite de me faire hurler de rire à chaque visionnage (sauf qu’au bureau c’est assez mal vu…).

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