J'étais accompagné. Je ne sais pas très bien par qui mais il me semble que c'était une femme. Une amie. Elle se laissait guider, j'étais le meneur et nous étions en vacances. A un moment, on s'assoit de fatigue mais ce n'est pas mon genre de rester inactif sans savoir quand l'avion partira. Je me relève donc et commence à marcher vers l'écran d'affichage... en lui demandant de surveiller les enfants.
Je les connais, les enfants. Tous les mêmes : en voila deux qui bondissent vers moi, venus de nul part mais qui étaient avec nous pourtant. Ils me serrent chacun une main pour m'accompagner et je les vois rieurs, et je les vois heureux, et je sais que ce sont les miens, avec cette femme. Et je sais qu'ils sont mes enfants et que je les aime infiniment et que je suis heureux car ils sont avec moi. Car ils sont, tout simplement.
C'est à ce moment que ma radio s'est allumée pour me réveiller, au même moment où cette chanson a commencée (merci France Inter...) :
http://www.deezer.com/track/1154095
La Chanson pour Pierrot de Renaud...

Et je dois ajouter à mes regrets pour mon ami marié et si loin de moi le souvenir amère de mes enfants perdus à jamais.
Je crois que cette semaine, je vais encore être amputé sentimentalement...
Je suis fataliste, une larme glisse sur mon cœur.
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