samedi 4 avril 2009

Tranche de vie

Le temps passe et je n'écris plus. Il y a une raison à cela : je bosse davantage depuis une semaine (et ce n'est que le début) et, le soir, je n'ai pas d'accès à internet. Ça limite sérieusement les possibilités d'expression sur la toile.

Sans plus attendre, un mot de colère sans limite. Je tiens à signifier aux quelques députés qui ont validés la loi HADOPI que je les exècre, ces étrons de mouche, incapables de prendre connaissance du monde informatique d'aujourd'hui - car il faut bien n'avoir aucune connaissance sur lui pour oser supporter un tel projet. Je pensais jusqu'ici que nos députés n'étaient pas forcément tous honnêtes et relativement arrivistes mais je leur avait épargné le jugement de la bêtise. Je dois aujourd'hui me dédire : il doit y avoir de la stupidité en eux pour qu'ils en soient arrivés là.

J'ai commencé les cours d'improvisation. Bouffée d'oxygène ! J'ai la chance d'avoir trouvé un groupe de gens ouverts, dynamiques et joyeux (sauf un qui pleure ou gémit systématiquement quand il improvise...). J'ai même été invité à manger avec eux dans un restaurant jeudi soir (dégueu mais j'étais bien accompagné donc la soirée fut bonne). Tout ça me réjouit profondément.
Avant de rejoindre le cours d'impro, j'étais dans un état plutôt médiocre. Les trois jours précédents, j'avais tenté d'appeler un ami dont le téléphone sonnait mais n'était jamais décroché. Je commençais sérieusement à m'inquiéter, en fait. Peur de ne plus jamais le revoir parce qu'il ne le voulait plus. Je l'aurais très mal vécu et j'en aurais aussi été très triste.
Trois heures avant mon cours, j'ai enfin réussi à le joindre. Sauf que je me suis immédiatement pris un scud : "Lazare, tu m'as appelé 17 fois en deux jours. C'est un peu excessif !..." J'ai coupé court à la discussion avec le premier prétexte qui m'est venu. Je n'avais pas la force de me défendre et je sentais dans sa voix, pour l'avoir déjà vécu, le reproche qui conduit à une rupture totale de contact.
Je suis arrivé un peu en avance au cours d'impro et donc, plutôt que de tourner en rond dans la rue, je suis entré dans l'église cinquante mètres plus loin. Une chorale s'échauffait. Vraisemblablement, elle allait se représenter le soir-même et je tombais pile sur sa dernière répétition générale. Ces chants m'ont beaucoup calmé et, quand je suis parti, j'ai allumé un cierge. La flamme a fini de me calmer.
Le lendemain, j'avais mon ami au téléphone. On a discuté pendant une vingtaine de minutes et je dois le voir ce week end.


Il y a un Dieu et il se balade de temps en temps dans les églises.

Et selon toute apparence, il n'est pas contre les homosexuels...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire