lundi 7 décembre 2009

Encore un anniversaire

Hier, j’ai reçu chez moi mon père, ma belle-mère ainsi que mon petit frère prodige (et non pas prodigue...) et ma sœur, fraîche comme une rose (parole de ma Grand-Mère). Il s’agissait de fêter l’anniversaire de ma belle-mère 24 heures en avance afin que ce soit une petite surprise. Je ne résiste pas à l’envie de vous énoncer le menu concocté par moi-même pour l’occasion (uniquement des expériences jamais tentées auparavant, comme il se doit).

En entrée, soupe de pleurotes. C’était vraiment très bon mais, quoi qu’on en dise, ça ressemble visuellement à une vomissure de bébé... je conseille donc une lumière tamisée et une serviette de couleur vive pour servir cette entrée et faire oublier ce léger défaut, ça passe.

Le plat principal était un émincé de poulet au lait de coco et curry avec son riz au citron vert. On parle ici de Fusion Food, c’est-à-dire d’un mélange de saveurs issues de différents pays et associées dans le même plat. En l’occurrence, le résultat était très léger et réellement agréable. Le plus étonnant, c’est que le poulet pris séparément avec sa sauce était plutôt fade mais, dès qu’il était associé au riz, toutes les saveurs éclataient en bouche. Étonnant donc.

Nous avons fini assez sobrement sur un gâteau au chocolat fait par ma sœur. C’est après avoir mis le plat au four qu’elle a réalisé qu’elle n’avait pas beurré le moule ; nous avons opté pour manger le gâteau à la petite cuillère directement dans le plat. Bataille de cuillères à prévoir ! Après dix minutes de cuisson, le gâteau a été placé sur le rebord de la fenêtre pour le laisser refroidir un peu. Ma belle-mère en a profité pour aller aux toilettes. Ni une ni deux, nous nous sommes tous saisis du gâteau pour planter les bougies dessus. Nous avions peu de temps, il fallait faire vite. Est-ce que ça nous autorisait à désactiver nos neurones ? Rien n’est moins sûr... Toujours est-il que le gâteau, brûlant, a subtilement et lentement fait fondre la base de toutes les bougies... qui ont commencées à se coucher alors que nous les allumions. Et plus nous essayions de les redresser, plus nous en faisions tomber, allumées ou éteintes, et celles que nous replacions nageaient dans la cire fondue, et nous ne pouvions pas nous empêcher de rire à la vue de notre bêtise et en constatant notre échec évident. En revenant, ma belle-mère nous a trouvé tous pliés de rire devant un gâteau au chocolat recouvert de cire et de bougies abattues à moitié, la moitié allumée et l’autre fondue à la base. Ri-di-cule ! Nous avons fini par accepter notre échec et avons planté les bougies sur le reste d’une baguette. Ce fut tout de même un excellent moment, l’inattendu a rendu l’événement magnifique.

Le soir-même, j’ai à nouveau eu un fou-rire avec ma sœur. Elle m’expliquait que, quand elle rie, au moment de reprendre son souffle, l’appel d’air fait un bruit aigu que ses amis ont assimilé à un cri de truie. Bien sûr, elle a ri en le racontant, elle a repris son souffle, a fait le bruit aigu suscité et nous avons ri, et ça a recommencé, encore et encore. C’est avec ma sœur que j’ai eu mes plus grands fou-rire. Et ça fait du bien.

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